Au nom de la citoyenneté agissante

Article : Au nom de la citoyenneté agissante
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22 octobre 2020

Au nom de la citoyenneté agissante

Le poisson pourrit par la tête ; l’exemple doit venir d’en haut. Quelles autres sottises as-tu déjà entendu ? Je dis bien sottises, et je le maintiens. Je pèse très bien mes mots. Cela fait combien d’années que nous attendions que l’exemple vienne d’en haut, en vain ?

Je crois qu’à un certain moment, il faut arrêter avec ces théories à dormir debout, qui ne mènent qu’au statu quo. C’est pourquoi j’insiste en disant que si ceux d’en haut, c’est à dire nos dirigeants, ne sont pas capables d’exemple, en tant que citoyens, nous avons le devoir de leur montrer le chemin à suivre.

Notre citoyenneté ne se résume pas seulement à exercer notre droit de vote et puis croiser les bras, pour tout attendre des gouvernants. En tant que citoyen, nous devons exercer la veille citoyenne en suivant de près les politiques publiques et en interpellant les gouvernants sur le respect des engagements pris.

Voir pour croire

Mais malheureusement, nous sommes dans un pays où la parole donnée est en train de perdre tout son sens, et de surcroît celui d’un homme politique. De toutes les façons, les promesses politiciennes n’engagent que ceux qui y croient. Pour ma part, ma position n’a pas changé. Je maintiens ma posture : « voir pour croire » !

Au regard tout ce qui précède, nous devons changer de paradigme. Changer de paradigme pour créer cette nouvelle réalité dont nous avons tant attendu, de la part de nos gouvernants depuis des temps immémoriaux.

A mon humble avis, nous ne devons plus nous contenter de voter et d’assurer la veille citoyenne. La veille citoyenne à elle seule ne suffit plus. Nous devons désormais entreprendre des initiatives citoyennes courageuses pour le bien être nos communautés. Nul besoin de rappeler que l’État à lui seul ne peut pas soulager toutes nos peines. Vous le savez déjà. Bref, je crois.

Soyons clairs ! Je ne défends pas les politiques en place. Je ne dédouane personne de sa responsabilité. Je dis seulement qu’au Burkina Faso, nous ne sommes pas dans un État-Providence. Donc, en tant que citoyen responsable, c’est agir ou périr ? A nous de choisir !

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